TREMPLIN - #04 - LE MAGAZINE DE L’INGÉNIEUR ISAE-Supméca - 14

pénalisées : elles ont des malus si elles polluent. Ça
change donc d'avoir un indicateur positif, tel que le
dividende climat, et non pas négatif. C'est pour cela
surement que l'idée a été reprise et est actuellement
jugée par d'autres instances qui réfléchissent à en faire
un nouveau standard de la finance.
On peut aussi mentionner que la Jauge Carbone a
récemment été mise en place. Celle-ci compte les
tonnes de CO2 évitées ou économisées à partir de
l'année 2023. Grâce à une semaine de campagne
de recrutement intensive on a récupéré trente mille
actionnaires. On avait décidé qu'au-dessus de 100 000
actionnaires on lancerait la Jauge Carbone... c'est
donc fait ! Entre nous pour rigoler on parle d'avant et
d'après J.C. (comprenez Jauge Carbone). Aujourd'hui
les chiffres donnés par la Jauge sont grosso modo le
bilan carbone incluant les innovations moins le bilan
carbone d'une référence qui ne le prendrait pas en
compte. C'est une estimation et nous aimerions par la
suite l'affiner avec l'aide d'un cabinet spécialisé.
On cherche aussi une ou un analyste du marché
financier car aujourd'hui c'est nous qui faisons les
analyses marché et c'est très chronophage. De plus, on
souhaite mettre en place un Comité d'investissement
comme il y a le Comité scientifique.
Enfin, il nous faut quelqu'un∙e pour l'accompagnement
des étoiles
puisqu'aujourd'hui on en a déjà cinq
de lancées. Il faut suivre les boîtes, les conseiller.
L'accompagnatrice ou l'accompagnateur doit aussi
nous aider à tirer un maximum de notre réseau qui est
une de nos grandes forces. Notre communauté est un
levier de réussite et on doit pouvoir l'utiliser en fonction
des besoins des entreprises. Je vous donne un exemple
: on cherchait un armateur pour codévelopper le
projet Beyond the Sea. Il y avait deux, trois boîtes
parfaites. Et là on découvre qu'un des actionnaires de
Team for the Planet travaille dans une de ces boites.
Le lendemain on le contacte, la semaine d'après on
en discute sur place avec ses supérieurs et quelque
temps plus tard on collabore avec l'entreprise. Il y
a aussi cette personne qui nous a laissé un lieu de
tournage gratuitement pour toute une journée parce
qu'elle nous connaissait. On a pu y tourner notre clip
de rap, un pitch présentant Team for the Planet. On
sait bien qu'il y a des actionnaires qui veulent aider et
pas seulement contribuer en donnant de l'argent.
Voilà pour résumer, on a lancé Team for the Planet
avec un minimum de moyens et de personnes et
maintenant que c'est en route, on voudrait l'exploiter
au maximum. Pour ça on va investir pour nous améliorer,
nous structurer et créer la licence libre. Car c'est notre
prochain gros défi à venir : mettre en œuvre cette
licence libre.
Q. Merci Denis pour ce bilan de 2023 !
Maintenant que Team for the Planet est sur les rails
notre but est
de gagner en efficacité, en expertise
et de percer à l'étranger. Actuellement on est une
équipe de seulement dix personnes et on souhaiterait
se renforcer.
On souhaite notamment agrandir l'équipe en recrutant
une développeuse ou un développeur informatique
car on arrive à une saturation du site internet actuel
qui n'était pas prévu pour une base de données avec
autant d'actionnaires.
On a aussi besoin d'une recruteuse ou d'un recruteur
de CEO. Il nous faut une personne qui sache recruter
des collaboratrices ou collaborateurs en charge de
développer les innovations. Ces derniers doivent
vraiment bien s'intégrer à l'équipe pour que ça
fonctionne et que l'entreprise décolle. Pour avoir les
meilleurs CEO il faut du challenge et nous on peut leur
en donner.
DENIS NOUS EN DIT PLUS SUR
LES CINQ INNOVATIONS
LANCÉES PAR TEAM FOR THE
PLANET (LEURS CINQ ÉTOILES )
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