TREMPLIN - #04 - LE MAGAZINE DE L’INGÉNIEUR ISAE-Supméca - 24

À PROPOS DU BEA
Q. Qu'est-ce que le BEA ?
R. Le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses pour la sécurité de
l'aviation civile est une petite structure d'environ quatrevingt-quinze
personnes. Son siège est situé au Bourget au
sein de l'aéroport de Paris-Le Bourget à côté du Musée de
l'Air et de l'Espace.
est organisé en cinq départements. Le Cabinet, le
Secrétariat général et le Département Communication
s'occupent de la gestion du BEA et de ses interactions. Le
Il
Département Investigation est celui auquel appartiennent
les enquêtrices et les enquêteurs en charge des enquêtes
et les représentantes et représentants accrédité·es pour
les enquêtes internationales. Enfin il y a le Département
Technique auquel je suis rattaché qui est scindé en deux
pôles : le pôle Enregistreurs de vol et Systèmes avioniques
et Structures, Équipements et Moteurs.
Ici nous avons des bureaux, un hangar technique pour
stocker les petits appareils accidentés et plusieurs
laboratoires.
Q. Vous faites partie de la fonction publique ?
Q. Quels types de profils et de professions retrouve-t-on
au sein du BEA ?
R. Notre Ministère de tutelle est le Ministère des Transports.
Nous
sommes
fonctionnellement
indépendants
mais
rattachés administrativement de la Direction Générale
de l'Aviation Civile (DGAC). Notre budget dépend de
son budget annexe et est financé par les taxes sur les
compagnies aériennes.
Personnellement je ne suis pas fonctionnaire puisque
je n'ai pas passé le concours de la fonction publique
contractuel de l'état. Au BEA, le salaire et les droits sont
quasiment identiques.
Pour ce qui est du temp
s de travail c'est du 9h à 18h en temps normal. Mais je
peux être appelé à tout moment, le soir, le week-end ou
les jours fériés en cas d'accident le nécessitant.
R. La voie royale pour travailler au BEA c'est la filière
ingénieur ENAC fonctionnaire. Mais il y a d'autres moyens
pour intégrer le BEA. Nous avons notamment des pilotes
dont certaines ou certains encore en activité, d'anciennes
mécaniciennes
et
mécaniciens, des contrôleuses
et
contrôleurs qui viennent de l'aviation civile ou militaire.
Et puis, même s'il n'y a pas beaucoup de « turn-over »
(environ 5% par an), il y a des opportunités. Cette année
nous avons d'ailleurs accueilli une stagiaire de l'ISAESupméca.
La
majorité du personnel est constituée d'enquêtrices et
d'enquêteurs, soit environ cinquante personnes. Parmi
elles, il y a sept « épavistes ». Nous avons un médecin légiste
en interne. Il est le seul habilité à lire et à comprendre
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