Le Magazine du Trésorier - n°62 - 2ème trimestre 2008 - (Page 6)

LA PAROLE À HERMANN LANGE, FINANCE DIRECTOR, GOODYEAR LUXEMBOURG TIRES SA H. Lange : Cette année, le groupe Goodyear fête ses 110 ans. C’est dans la première moitié du XIXème siècle que Charles Goodyear découvre par hasard, le principe de la vulcanisation, processus qui, mélangeant le soufre au caoutchouc rend celui-ci plus élastique. Aujourd’hui encore, ce procédé reste à la base de la fabrication de tous les pneus. Goodyear propose actuellement une centaine de types de pneumatiques dans 5000 tailles différentes s’adressant à tous les segments du marché (poids lourds, automobiles, engins tout terrain, machines agricoles et civiles, l’aviation et voitures de course). La vente des pneus représente l’essentiel du chiffre d’affaires du groupe. Le groupe gère plus de 90 sites de production dans le monde et emploie environ 80.000 personnes. HL : La première société Goodyear au Grand-Duché a été créée en 1949. Le site de production de ColmarBerg a commencé la fabrication des pneumatiques en 1951. Aujourd’hui, nos pneus sont commercialisés dans toute l’Europe. Actuellement, outre l’usine de pneumatiques, notre site luxembourgeois abrite également un centre de recherches, des laboratoires qui coopèrent étroitement avec leurs confrères américains, ainsi que des usines spécialisées dans les produits semi-finis et équipements pour nos sociétés soeurs. Colmar-Berg est un des sites les plus diversifiés que Goodyear possède en dehors des Etats-Unis. C’est là que se trouvent les bureaux de la Direction Financière pour l’ensemble de nos activités au Luxembourg. Les services de trésorerie sont centralisés en Amérique, en Europe et en Asie. Le service de trésorerie pour l’Europe, qui s’occupe aussi de l’Afrique et du Moyen-Orient, se trouve à Paris et au Luxembourg. Il prend toutes les dispositions de trésorerie pour les opérations du groupe en Europe. Ce service est en contact régulier avec la trésorerie centrale, située au siège de notre maison-mère à Akron (Ohio). Du côté de nos sociétés opérationnelles, nous nous occupons uniquement des transactions journalières à travers nos banques locales. HL : Du point de vue de l’achat des matières premières nous avons des risques de change substantiels surtout liés à l’US Dollar. Par contre, le risque de change rattaché à nos ventes est très limité, parce que nos ventes sont majoritairement facturées en Euro. Actuellement, la hausse de certaines matières premières (caoutchouc naturel et dérivés du pétrole) est affaiblie du fait que ces matières premières sont cotées en US Dollar. Par contre, cette situation peut changer, si le Dollar US devait se renforcer. Etant donné que le marché dans lequel nous opérons est fortement concurrentiel et agressif (Michelin, Bridgestone, Continental, etc…), il faut être constamment sur ses gardes Cest un risque commercial.. Le groupe Goodyear a choisi une répartition régionale (EMEA, Amérique du Nord, Amérique Latine et Asie). HL : Une grande partie de nos ventes est réalisée avec nos sociétés soeurs, donc sans aucun risque client. Pour les ventes à des tiers, nous travaillons depuis de longues années avec l’Office du Ducroire qui nous apporte des couvertures pour les exportations que nous considérons comme étant à risque. Le Magazine du Trésorier - N° 62

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EDITORIAL
FINANCIAL HIGHLIGHTS
LA PAROLE À ... : HERMANN LANGE
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