à Paris - n°25 - Hiver 2007 - (Page 6)

Actualité // économie Commerce et artisanat, les innovations parisiennes La Ville de Paris agit pour maintenir la diversité et la mixité du commerce et de l’artisanat, poumons économiques de la capitale. L Ci-dessus, boutique Vert Tige (12e), fleuriste installé dans le cadre de Vital’ quartier. A la boulangerie Eric Kayser (13e) es commerces parisiens ont la cote.Avec 61800 commerces de détail et services commerciaux et 12 milliards d’euros de chiffre d’affaires, Paris reste une référence européenne avec une densité de 29 commerces pour 1000 habitants, loin devant Londres (18 pour 1000) ou Milan (16 pour 1000). Pour les nouvelles implantations commerciales de plus de 300 m2, la Ville pèse déjà au sein de la Commission départementale d’équipement commercial (CDEC), présidée par le Préfet de Paris, pour la préservation d’une diversité commerciale. Pour les petites surfaces, bouchers, boulangers ou fleuristes, la Ville de Paris s’est dotée d’un outil adapté. ■ Vital’ quartier: outil pour la diversité Nom de code : Vital’ quartier. Ce dispositif a vu le jour en 2004. Il vise à préserver la diversité du commerce parisien à travers l’intervention d’une société d’économie mixte : la Semaest (Société d’économie mixte de l’Est parisien). La Ville lui délègue un droit de préemption sur les murs ■ La mixité des commerces favorisée d’immeubles vacants. La Semaest a reçu une avance de L’implantation commerciale est aussi une priorité à Paris 50 millions d’euros de la Ville pour l’acquisition de Rive Gauche (13e). Sur ce quartier de 130 hectares qui granlocaux dans six quartiers prioritaidit autour de la bibliothèque François-Mitterrand, res *. Des quartiers souvent marqués c’est la Semapa (Société d’économie mixte d’amépar une mono activité, comme dans nagement de Paris) qui s’active. Un patient travail c’est le nombre le secteur Beaubourg-Temple, où les d’accompagnement des nouveaux commerçants : de commerces habitants risquaient de perdre leurs libraire, fromager, coiffeur ou… boulanger. L’atelier de détail commerces de proximité face aux d’Eric Kayser, spécialiste du pain “non façonné”, et de services commerciaux grossistes. Ce sont 232 locaux qui ont s’est implanté sur le quai Panhard et Levassor, le long à Paris déjà été maîtrisés. Cinq nouveaux de la Seine. Un fournil de 80 m2, une pâtisserie de secteurs (pour environ 30 millions d’euros) seront concernés en 2008 Une des priorités : la sauvegarde des librairies et éditeurs du Quartier Latin. Un combat pour la diversité qui passe par une boucherie de la rue des Gravilliers (3e). “C’est la rue emblématique des maroquineries, explique Jean-Paul Albertini, directeur général de la Semaest. Le propriétaire partait à la retraite. Nous avons racheté le local, remis aux normes la boucherie et trouvé un locataire grâce à la Fédération nationale de la Boucherie.” Avec une augmentation progressive du loyer sur cinq ans, l’absence de pas-de-porte pour le nouveau boucher et une mise à neuf des locaux, c’est une bonne affaire pour Emmanuel Mesnil, 37 ans. “Je suis ravi, glisse-t-il en pleine découpe d’un onglet de boeuf. Je travaillais dans la grande distribution et c’est ma première boutique.” Un loyer mensuel de 500 euros en plein centre de Paris: “Pour un jeune c’est une aide importante. Cela permet de se lancer.” // àParis // trimestriel hiver 2007

Table des matières de la publication à Paris - n°25 - Hiver 2007

Couverture
Sommaire
Actualité
- en bref
- commerce et artisanat
- en bref
- international
- en bref
- environnement
- prévention
Services
- Déplacements
- en bref
- logement
- en bref
- Démarches
- en bref
- portrait
Culture
- événement
- sortir
- lire
Quartiers
- balade
- agenda quartiers

à Paris - n°25 - Hiver 2007