i + D French - January/February 2020 - 25

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Collaborateurs

1. Cara Gibbs, La naissance d'un mouvement
De son propre aveu, Cara est « obsédée par la qualité »
et « axée sur le tableau d'ensemble », et elle vit selon
la notion que « vous devriez toujours faire la bonne
chose du premier coup ». Elle dit « J'adore travailler
en équipe et défendre mes collègues dans toutes les
activités de création. Je suis assurément le type de
personnes qui croient que deux têtes valent mieux
qu'une. » Cofondatrice d'In The Pursuit, un marché
pour et par les fabricants, Cara définit son intention
« d'offrir une trame narrative aux fabricants et marques
de produits sur mesure, au moyen d'une boutique en
ligne, d'un magazine virtuel et de collectifs éphémères
avisés ». Ce qui fait d'elle l'auteure parfaite de l'article
« La naissance d'un mouvement » (p. 42), qui examine
les courants de design de l'histoire et les raisons pour
lesquelles certains styles se sont imposés à certaines
époques. Appelée à réfléchir sur une expérience
personnelle tournant autour du thème du présent
numéro sur le lien entre politique et design, Cara
mentionne une récente visite au National Museum of
African American History and Culture à Washington,
D.C. « L'extérieur n'est rien de moins qu'extraordinaire,
dit-elle. C'est un musée qu'il faut absolument voir. »
2. Brian Libby, Aménagements politiques
Comme le laisse entrevoir sa photo, Brian est sur le
point d'enregistrer la deuxième saison de son balado,
« In Search of Portland », tout en continuant à
travailler sur le manuscrit de son livre du même nom.
Heureusement, il n'était pas occupé au point de ne
pouvoir nous fournir, dans ce numéro, un compte
rendu étoffé des projets d'aménagement liés au
monde politique (p. 26). Il explique que le projet de
la Chambre des communes provisoire d'Ottawa, en
Ontario, aménagée dans ce qui était précédemment
une cour intérieure pour la poursuite des débats en
attendant que l'on rénove la permanente a été celui à
propos duquel il a préféré apprendre et écrire. À propos
d'autres édifices gouvernementaux, Brian garde un
souvenir très vif du stage de quatre mois qu'il a effectué
à la chambre des représentants des États-Unis dans les
années 1990. « J'avais beau être tout au bas de

l'échelle, c'était malgré tout un endroit incroyable
pour venir travailler ! » se souvient-il. Comme c'est
le cas dans la profession qu'il a choisie (ainsi qu'avec
les autres), Brian adhère à des normes élevées : « En
journalisme, dit-il, agir de manière éthique et intègre
en tout temps est un enjeu énorme, parce que c'est ce
qui distingue les professionnels des amateurs. Dans le
monde d'aujourd'hui, cela compte plus que jamais. »
3. Robert Nieminen, Situations épineuses
En ce qui concerne son article sur la politique et
l'éthique dans la pratique du design au quotidien
(p. 18), Robert dit, « Je ne considère pas le design
comme un domaine rempli de défis sur le plan de
l'éthique. C'est pourquoi les exemples de dilemmes
d'éthique bien réels auxquels mes sources ont dû
faire face dans l'exercice de leur profession, ainsi que
les solutions mises de l'avant pour composer avec la
situation, m'ont donc particulièrement frappé. Dans
les deux cas, il m'est apparu clairement que faire preuve
d'intégrité et d'éthique était essentiel, parce que
ces situations ne sont pas qu'une question personnelle ;
elles peuvent avoir une incidence sur la vie des gens et
sur les collectivités, pour le meilleur et pour le pire,
et j'ai trouvé inspirant de voir comment ces designers
mettaient leurs convictions au profit du bien commun. »
Actuellement, Robert fait également, pour le prochain
rapport de l'ASID intitulé 2020 Outlook and State
of Interior Design, de la recherche sur la manière dont
la culture influera sur l'avenir du design. En particulier,
il trouve fascinant de voir comment la technologie a
élargi l'exposition de la société à la culture, donnant
ainsi accès à différentes façons de regarder le monde et
« comment le design peut réunir tant de points de vue
en un sens cohérent du lieu ».
4. Brian J. Barth, Permis d'exercer
Grand admirateur de certains des superbes immeubles
gouvernementaux de sa province, Brian considère les
édifices du Parlement à Ottawa, Ontario, comme « des
monuments d'architecture sous-évalués. Ils donnent
l'impression de faire partie d'un capitole européen du
17e siècle », dit-il. En faisant la recherche et menant des
i+D - janvier-février 2020

entrevues pour son article sur le sujet de la législation
du design et la défense de celui-ci (p. 34), Brian révèle
« Je n'avais aucune idée que les lois qui régissent le
design d'intérieur étaient si complexes, ou si âprement
contestées ! J'ai été soulagé de voir ce que des groupes
de revendication comme l'ASID font afin d'assurer
un environnement commercial équitable pour les
professionnels ainsi que la sécurité du public dans les
lieux qu'ils conçoivent. » Sur une note plus personnelle,
Brian nous dit avec enthousiasme qu'il vient de rentrer
d'un voyage à l'île de Cumberland, au large de la côte
de la Géorgie, « où les chevaux sauvages vagabondent
entre les chênes anciens drapés de mousse d'Espagne.
J'ai séjourné dans une auberge du début du 19e siècle,
exploitée par des descendants de la famille Carnegie,
qui possédait la presque totalité de l'île avant d'en faire
don au service national des parcs. »
5. Ambrose Clancy,
Profil ICONique : Deborah Lloyd Forrest
Pour i +D, Ambrose dévoile toujours des détails
fascinants sur chacun des professionnels présentés
dans la série « Profil ICONique ». Dans ce numéro,
il affirme, « Deborah Lloyd Forrest (p. 40) [de
ForrestPerkins] est une femme passionnante, une
intellectuelle de la meilleure trempe, chaleureuse,
accueillante et sans prétention. » En plus de son travail
pour i+D, Ambrose a travaillé comme journaliste pour
un certain nombre de journaux, y compris son emploi
actuel de rédacteur en chef du Shelter Island Reporter,
un hebdomadaire qui est hautement acclamé par la
New York Press Association. Sans surprise, l'éthique
est un enjeu toujours prévalent dans les articles
présentés dans chaque édition, ainsi que dans la salle de
presse. Ambrose a reçu quelques sages conseils d'un
de ses premiers mentors : « Il n'y a que deux règles :
respectez vos échéances, et n'inventez pas d'histoires,
se souvient-il. J'ai découvert qu'il y avait plus que deux
règles, mais la directive de ne pas inventer d'histoires
couvre la base de l'éthique dans la profession. Si vous
commencez par là, vous n'aurez pas de problèmes. »

Photo 1 : Patrick Cline/Photo 2 : Grace Kook-Anderson/Photo 3 : Robert Nieminen/Photo 4 : Christine Nobel/Photo 5 : Kirk Condyles

Faisant un petit signe de tête politique opportun à 2020, le premier numéro
de l'année d'i+D braque ses projecteurs sur l'éthique, la conception d'édifices
gouvernementaux et les nombreux recoupements qui existent entre politique
et design. Nos auteurs donnent leurs points de vue sur leurs expériences
professionnelles relativement à ces sujets et à leur mandat pour ce numéro, ainsi
qu'un aperçu de leurs activités professionnelles et personnelles. - Linda K. Monroe

i + D French - January/February 2020

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